Les managers de 2030 seront de vrais leaders capables de fédérer autour d’un objectif commun des profils de divers horizons, multiculturels et de les fidéliser par l’intérêt de cet objectif, son sens et ses valeurs. Des managers et collaborateurs en quête de sens non seulement dans leur travail mais pour la société. Un management orienté donc RSE !
L’humain et son environnement au cœur de leur stratégie.
L’importance croissante des réseaux sociaux a permis de comprendre que les bonnes idées ne viennent plus toujours du haut de la pyramide, mais de la base plus en contact avec les dernières mouvances, avec les clients…
De la théorie à la pratique : un management participatif et horizontal s’impose dès lors.
Du sens et de la responsabilité sociale…
Le nombre de travailleurs indépendants ne cessent d’augmenter ces 15 dernières années, le phénomène de l’«opting out *» se développe, carrière et sécurité de l’emploi ne font plus rêver et ne sont en tout état de cause plus assurées par l’entreprise. Aussi, il faudra des managers en mesure de trouver de réels moyens pour valoriser les talents de chacun et maintenir des équipes stables, fidèles, dans la durée, qui n’excédera de toutes façons plus les 5 ans. Un véritable défi face aux générations Y et Z !
Ainsi, les managers de 2030 seront de vrais leaders capables de fédérer autour d’un objectif commun des profils de divers horizons, multiculturels et de les fidéliser par l’intérêt de cet objectif, son sens et ses valeurs.
Des managers et collaborateurs en quête de sens non seulement dans leur travail mais pour la société. Un management orienté donc RSE !
Ils seront évidemment bien plus sensibles à l’aspect éco-responsable, à la durabilité des produits…ce qui suppose aussi une refonte des business model.
Le manager va chercher plus de sens dans son travail, mais aussi d’équilibre dans sa vie privée !
Agilité et résilience…
Tous les secteurs nécessitent de l’innovation, aujourd’hui de penser « out of the box », « off the grid », …
Le vrai leader doit passer à l’action et prendre le risque d’aller à contre-courant.
Les compétences nées d’hier des connaissances et de l’expérience risquent de laisser place à l’audace pure et à la prise de risque, qui deviendront les qualités requises. Peut -être une question de soft skills ?
Au-delà de l’adaptation, agilité et résilience deviendront les facteurs clefs de succès de l’organisation, comme être capable de transformer instantanément une situation critique en opportunité rentable et responsable !
Je remercie tous les managers, qui ont eu la gentillesse de répondre à quelques questions pour la rédaction de cette tribune.
